Le club national des réseaux de villes regroupe les villes qui conduisent des expériences locales en complémentarité. C’est une variante souple et informelle d’intercommunalité à distance. Les villes peuvent librement se constituer en réseau pour expérimenter des partenariats dans les domaines les plus variés afin de concrétiser des projets de développement économique ou d'utilité publique et sociale (coopérations universitaires, mutualisation d'équipements hospitaliers, organisation de systèmes de transports collectifs, coopération culturelle…). Cette collaboration leur permet de jouer d’atouts complémentaires et d’exercer, à plusieurs, un « effet de métropole ».
Ces réseaux ont acquis une légitimité institutionnelle par une circulaire signée par le Premier ministre le 17 avril 1991, puis par une inscription dans la loi du 4 février 1995. Une nouvelle circulaire du 5 juin 2000 renforce leur légitimité : les réseaux de villes figurent dans le volet territorial des contrats de plan et sont donc considérés comme un outil de la politique d’aménagement du territoire, au même titre que les agglomérations, les pays ou les parcs naturels régionaux.
Au nombre de plus d'une vingtaine, ces réseaux peuvent être un cadre privilégié de mise en oeuvre des orientations des schémas de services collectifs, par exemple dans le champ culturel.